“Le développement des grandes cultures : contraintes et perspectives” ; c’est le thème de la première édition des rencontres régionales initiées par l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), organisée jeudi dernier au siège de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et qui a regroupé, autour du wali et du P/APW, les cadres des directions de wilaya des services agricoles, les représentants des chambres d’agriculture et des agriculteurs de l’ouest du pays. Au menu de cette deuxième rencontre, après celle qui a été organisée au début du mois en cours à Constantine, quatre communications suivies de débats ont été présentées à l’assistance, portant sur des thèmes liés à ; “L’ITGC 2019 entre acquis et perspectives”, “Ressources naturelles et potentialités des zones d’adaptation des grandes cultures”, “Production de semences et gamme variétale” et “Conduite des grandes cultures dans les zones de Sidi Bel-Abbès, Saïda et Tiaret : contraintes, alternatives et perspectives”. Lors de son allocution d’ouverture, le wali, Ahmed Abdelhafid Saci, a déclaré que l’orientation progressive et partielle vers la plantation d’arbres fruitiers dans le cadre d’une agriculture à grande échelle, telle que la céréaliculture, peut être un facteur efficace pour la promotion de l’agriculture, l’amélioration de son statut, de ses revenus et la création de richesses, et d’emplois pour les jeunes de la wilaya de Sidi Bel-Abbès”. Selon la secrétaire générale de l’ITGC, Mme N. Yalaoui, l’objectif de cette journée consiste à donner un aperçu sur les travaux réalisés par l’institut technique de grandes cultures au niveau régional, notamment en matière de création variétale car il est le seul établissement à l’échelle nationale qui fait la production de la semence de base et de pré-base. “Les cadres de l’institut se sont déployés dans 36 wilayas du nord du pays pour l’accompagnement des programmes de développement des grandes cultures avec des résultats notables en milieu producteur, en matière d’amélioration des techniques de production et d’utilisation de variétés performantes. Ainsi, pas moins de 125 variétés ont été sélectionnées avec la collaboration de partenaires internationaux, dont 61 sont en production et des rendements de pointe dépassant les 80 q/ha ont été enregistrés en milieu producteur”. À ce propos, elle a expliqué que sur les 173 variétés inscrites au catalogue national, l’institut a participé à la sélection de 104 d’entre elles. Depuis 2011 à ce jour, 23 variétés de céréales ont été homologuées, dont 11 variétés de blé dur, 10 de blé tendre et 2 d’orge, dont 16 ont atteint le stade de la multiplication, d’autres sont en cours d’homologation.
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